Ecran avec un marché financier haussier et un taureau pour symnoliser le bull market

Coup de frein sur les marchés : quand les attentes irréalistes entraînent la baisse des cours boursiers

AccueilCoup de frein sur les marchés : quand les attentes irréalistes entraînent la baisse des cours boursiers
Au fil de l’histoire, plusieurs marchés haussiers (« bull market ») ont connu une fin similaire : une période prolongée d’augmentation constante des valorisations et d’optimisme qui en arrive à un point tel qu’elle engendre des attentes presque inatteignables. Alors que les entreprises les mieux valorisées obtiennent des résultats record, le marché boursier réagit parfois de manière pouvant paraître paradoxale : les prix baissent après des résultats positifs. La saison des résultats actuelle pourrait-elle en être un nouvel exemple, avec la chute des cours des actions de Meta et Microsoft, malgré d’excellents résultats ?

Le cycle des attentes en période de bull market

En période de bull market prolongé, le succès des entreprises de premier plan crée une dynamique. Leurs bénéfices dépassent les prévisions, leurs actions montent et les investisseurs en viennent à s’attendre à des résultats encore meilleurs. Ce cycle d’attentes fait monter les valorisations à des niveaux sans précédent. Mais il devient également de plus en plus difficile pour ces entreprises de dépasser les prévisions. Lorsque les attentes sont excessivement élevées, même un léger écart par rapport aux performances anticipées peut entraîner une déception. Dans certains cas, les entreprises atteignent ou dépassent leurs prévisions, mais le cours de leurs actions chute parce que les investisseurs s’attendaient à quelque chose de plus exceptionnel. Ce phénomène est connu sous le nom de « plafond des attentes ». Les cours des actions commencent alors à évoluer non pas en fonction des performances réelles, mais du fait que ces performances puissent atteindre ou dépasser des attentes démesurées.

L’exemple des années 1990 : la bulle Internet

À la fin des années 1990, les entreprises technologiques ont connu une croissance explosive. Des sociétés comme Microsoft et Cisco ont réalisé des gains massifs grâce à l’essor d’Internet et de la technologie. Chaque saison de publication des résultats était marquée par des résultats impressionnants. Mais à partir de 2000, de nombreuses actions technologiques ont connu des réactions négatives, même après des rapports de résultats positifs. Les attentes des investisseurs étaient si élevées qu’aucun résultat ne semblait suffisamment bon pour justifier de nouvelles hausses de prix. En conséquence, la bulle Internet a fini par éclater, entraînant une forte baisse du marché. Par exemple, il a fallu près de 16 ans à l’action de Microsoft pour revenir au cours de bourse atteint au sommet de la fameuse « dot-com bubble ».

Les années 2010 et 2020 : Apple, Amazon et Tesla

À la fin des années 2010 et au début des années 2020, des entreprises comme Apple, Amazon et Tesla sont devenues centrales dans le scénario du bull market. Leur forte croissance a attiré l’attention des investisseurs en masse, poussant les attentes vers de nouveaux sommets. A mesure que les valorisations ont grimpé, même ces grandes entreprises ont été confrontées au problème des attentes excessives. Elles ont connu le même sort que d’autres avant elles durant les années 1990, bien que dans une moindre mesure cette fois.

2023 et 2024 : le bull market de l’IA

2023 et 2024 ont été quant à elles les années du bull market porté par l’IA, illustré par le prix de l’action du designer de puces Nvidia, qui a plus que quadruplé depuis mars 2023, après que la société ait enchaîné une série de résultats incroyables (les chiffres publiés étant meilleurs que ceux anticipés par le marché). Au point que la société a tout simplement cessé de fournir des prévisions annuelles sur ses ventes.

Une approche basée sur la solidité financière

Bien que les marchés semblent chers actuellement, il faut garder à l’esprit que cela est dû à la valorisation extrême d’une poignée d’entreprises (les « Magnificent Seven »), pour lesquelles on semble s’approcher d’un point de rupture. Sans savoir si cela va perdurer et pour combien de temps, nous sommes persuadés qu’une approche basée sur la qualité des business modèles et de leur solidité financière, ainsi que sur leur valorisation, est la plus adaptée dans cette configuration. Lorsque les attentes sont quasiment impossibles à dépasser ou même à atteindre, comme aujourd’hui, les perspectives de rendement à long terme deviennent très faibles. Heureusement, il existe bien d’autres opportunités dans les marchés d’actions, que ce soit aux USA ou ailleurs, et c’est le travail quotidien de Capital at Work, en tant que gestionnaire actif, de les dénicher.

Un article écrit par Maximilien Rongvaux

Disclaimer: Le présent document est une communication informative. Cette présentation ne constitue ni un avis personnalisé ni une proposition, ni une offre d’achat ou de vente portant sur des investissements qui y sont visés, ni une invitation à vous engager dans une quelconque stratégie de négociation. Son contenu repose sur des sources d’information réputées fiables. Les informations ici présentées sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Pour plus d’informations sur les risques liés aux types d’instrument financier, veuillez prendre contact avec CapitalatWork (https://www.capitalatwork.com/fr). Avant de prendre une décision d’investissement, il est recommandé à tout investisseur de vérifier si cet investissement est approprié compte tenu, notamment, de ses connaissances et de son expérience en matière financière, de ses objectifs d’investissement et de sa situation financière. Tous droits réservés. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite, stockée dans un système d’extraction de données ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans l’autorisation préalable du détenteur des droits d’auteur.

Mis à jour le :