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Retour sur 2024 et regard vers l’avenir

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À l’approche de la fin de 2024, il est temps de faire le point sur les marchés financiers et d’envisager ce que l’avenir nous réserve, en particulier pour l’année à venir. En tant qu’investisseur auprès de CapitalatWork, à quoi pouvez-vous vous attendre ?

Des rendements obligataires en hausse

Bonne nouvelle pour les investisseurs obligataires : les taux d’intérêt sur obligations ont considérablement augmenté ces dernières années. A titre d’exemple, nous pouvons citer le rendement des obligations d’État allemandes à 10 ans qui est aujourd’hui de 2,23 %, et celui de leur équivalent américain, qui atteint 4,4 %. Ces taux, supérieurs de 3 à 4 % à ceux d’il y a cinq ans, ouvrent la voie à de meilleurs rendements pour les portefeuilles obligataires.

Chez CapitalatWork, nous avons conçu un portefeuille obligataire qui offre une perspective de rendement d’environ 4,5 %, pour un investisseur ayant un horizon d’investissement de 5 à 10 ans.

Les actions : des valorisations élevées mais une approche rationnelle

L’année 2024 a été positive pour les marchés actions, mais elle pose la question des valorisations. Prenons l’exemple du S&P 500: avec un ratio cours/bénéfices de 22, cet indice est relativement cher par rapport à sa moyenne historique. Si l’on inverse ce ratio, on constate que les bénéfices des entreprises s’élèvent à environ 3% du prix de leurs actions.

Ce constat est d’autant plus vrai si l’on considère que le taux sans risque « global » est lui aussi de 3%, et donc que la prime de risque pour investir dans les actions américaines est quasiment nulle. Cela démontre que les marchés sont coûteux, même si cet enthousiasme pour les actions américaines repose sur de solides fondamentaux.

Le “US Exceptionalism” : moteur de la performance américaine

Depuis 14 ans, l’économie américaine surpasse celles de l’Europe et du reste du monde, entraînant une surperformance des marchés boursiers américains. Ce phénomène, surnommé “US Exceptionalism”, s’appuie sur des politiques favorisant de faibles impôts, la dérégulation et une énergie bon marché. Cependant, cette situation a conduit à des valorisations extrêmes pour les grandes entreprises américaines, notamment les “Magnificent Seven”.

Chez CapitalatWork, plutôt que de nous baser sur des généralités et des moyennes, nous adoptons une approche individualisée envers chacune de ces entreprises. Nous les analysons séparément, sans les traiter comme un bloc homogène, afin d’investir uniquement dans celles qui offrent un potentiel attractif.

Le piège des valorisations excessives

L’histoire montre que des valorisations élevées peuvent freiner les rendements futurs, comme ce fut le cas pour Microsoft entre 1999 et 2014. Bien que ses bénéfices aient triplé sur cette période, le rendement pour les investisseurs est resté faible en raison d’une compression des multiples de valorisation. Ce risque de “valuation compression” pourrait également toucher les grandes entreprises actuelles, ce qui démontre à nouveau l’importance d’une gestion prudente et différenciée.

Une stratégie tournée vers la création de valeur

Nous avons construit un portefeuille diversifié et accordons une attention particulière à la génération de free cash-flows. Avec des valorisations attractives (environ 13 fois les bénéfices) et des rendements de free cash-flows avoisinant 8 % pour 2025-2026, nos perspectives de rendement annualisé sur 5 à 10 ans sont bien plus élevées que celles des indices traditionnels.

Conclusion : investir avec discipline et rationalité

L’analyse des marchés actions et obligataires révèle que la valorisation reste un facteur clé pour les rendements à long terme. Chez CapitalatWork, nous privilégions une gestion rigoureuse et rationnelle, éloignée des sentiers battus, pour offrir à nos clients des perspectives de rendement solides et durables.

Ensemble, construisons un avenir financier prometteur.