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Hausse des marchés financiers : explications

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En 2023, les marchés financiers ont grimpé en dépit des conflits et des incertitudes. Vous vous demandez pourquoi les marchés ont affiché une telle performance au dernier trimestre, malgré les guerres en Israël et en Ukraine ? Vous voulez savoir ce qui vous attend en 2024 et comment Capitalatwork gère activement votre portefeuille ? Erwin Deseyn, notre Chief Investment Officer, vous explique tout dans cet article.

Quatre facteurs ont soutenu la hausse des marchés financiers

  • La diminution des tensions entre les États-Unis et la Chine, illustrée par la rencontre entre les présidents Xi et Biden le mois dernier. Cela a réduit le risque géopolitique qui pesait sur les investissements.
  • Les bons résultats des entreprises que nous suivons, qui ont de nouveau dépassé les attentes au troisième trimestre 2023. Cela démontre la résilience et la croissance des sociétés dans lesquelles nous investissons.
  • La perspective d’une politique fiscale plus favorable, en raison des élections prévues en 2024 dans les principaux marchés financiers, comme les États-Unis et l’Europe. Environ 80% du produit national brut mondial sera exposé à des élections. Les gouvernements vont donc chercher à stimuler l’économie et à séduire les électeurs.
  • Les anticipations d’une baisse des taux d’intérêt, tant de la part de la Banque centrale européenne que de la Réserve fédérale américaine. Les marchés financiers s’attendent à une baisse de 1,5% des taux en 2024 et la répercutent déjà dans le cours des actifs.

2024 sera toujours source d’incertitude

Mais attention, 2024 ne sera pas une année sans nuages. Erwin Deseyn identifie quatre sources d’incertitude qui pourraient affecter les marchés financiers :

  • L’impact de la hausse des taux d’intérêt des deux dernières années sur l’économie réelle. Il faut du temps pour que cet effet se fasse concrètement sentir, et il pourrait y avoir des ralentissements ou des récessions dans certains pays ou secteurs.
  • La possibilité d’une résurgence des tensions géopolitiques, qui sont toujours latentes. Un conflit majeur ou une crise diplomatique pourrait déstabiliser les marchés financiers.
  • Le niveau et l’évolution de l’inflation, qui reste une énigme. Nous ne pensons pas que l’inflation va revenir à son niveau très bas d’avant la pandémie de coronavirus, qui a oscillé entre 1% et 2% pendant presque 20 ans. Mais nous ne savons pas non plus si elle va s’envoler ou se stabiliser.
  • La politique monétaire des banques centrales, qui est incertaine. Les anticipations de baisses de taux sont-elles fondées ? Les banques centrales vont-elles agir en fonction de l’inflation, de la croissance, ou en fonction d’autres critères ? Leur action va influencer les marchés obligataires et les marchés actions.

L’approche retenue par CapitalatWork : l’anticipation

Face à ces incertitudes, notre approche est simple : ne pas prédire, ne pas essayer de prédire, mais être prêt.
Être prêt, cela signifie adapter notre stratégie d’investissement en fonction des opportunités et des risques. Au niveau des obligations, nous privilégions les obligations de qualité, avec des maturités courtes ou moyennes, pour limiter le risque de taux. En ce qui concerne les actions, nous sélectionnons les entreprises qui ont des avantages compétitifs, une croissance durable, et une valorisation raisonnable. Nous diversifions également notre portefeuille en termes de secteurs, de régions, et de devises.

Notre stratégie d’investissement face aux opportunités et aux risques

Comment avons-nous adapté notre portefeuille obligataire durant le dernier trimestre 2023?

Nous avons augmenté la duration de nos obligations, pour profiter des taux d’intérêt élevés et les garantir pour les années à venir. Cela nous a permis de réaliser de bonnes performances.

Nous avons aussi réparti nos investissements entre différents types d’obligations, pour nous protéger contre l’incertitude sur l’inflation :

  • 40% dans des obligations indexées sur l’inflation,
  • 40% dans des obligations d’Entreprises de qualité,
  • 20% dans des obligations d’États riches en énergie, comme la Norvège, l’Australie, le Canada, le Brésil et les États-Unis. Nous pensons que ces pays auront un avantage dans la décennie à venir, grâce à leurs ressources énergétiques.

Et au niveau des actions, quelle est notre approche?

Nous nous concentrons sur 180 entreprises que nous étudions en profondeur, avec l’aide de notre équipe d’analystes.

Sur base de ces analyses, nous investissons dans 80 de ces entreprises, en choisissant celles qui ont des atouts compétitifs, une valeur d’entreprise attractive, et une rentabilité élevée, mesurée par le flux de trésorerie disponible. Nous sommes également attentifs à la diversification de notre portefeuille en termes de secteurs, de régions, et de devises.

Enfin, nous pratiquons une gestion active de notre portefeuille, en adoptant une attitude contraire à la tendance du marché. Nous vendons les actifs qui ont trop monté, et nous achetons les actifs qui ont trop baissé. Cela nous permet de profiter des opportunités et de limiter les risques.

Cette stratégie nous permet d’assurer à nos clients un rendement satisfaisant pour les années à venir, tout en maîtrisant les risques.

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