Les 3 moteurs du rendement

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Les clés du rendement d’un portefeuille

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Dans un contexte économique en constante évolution, identifier les facteurs qui influencent la performance d’un portefeuille est essentiel.

Dans un contexte économique en constante évolution, identifier les facteurs qui influencent la performance d’un portefeuille est essentiel. Dans cette vidéo, Erwin Deseyn, Chief Investment Officer chez CapitalatWork, présente les fondements de notre stratégie d’investissement à travers une analyse approfondie des marchés financiers.

Les trois piliers de la performance

Le rendement d’un patrimoine repose sur trois piliers fondamentaux : l’allocation d’actifs (Asset Allocation), la sélection de titres (Security Selection) et la gestion active (Active Management).

  • L’allocation d’actifs consiste à répartir le capital entre différentes classes d’actifs — actions, obligations, immobilier, etc. — en fonction de notre vision des marchés et des objectifs du portefeuille.
  • La sélection de titres intervient une fois les classes d’actifs définies : il s’agit alors d’identifier les titres spécifiques à intégrer au portefeuille.
  • La gestion active permet d’ajuster ces choix en continu, en fonction de l’évolution des marchés et des opportunités.

Chez CapitalatWork, nous avons conçu un tableau de bord qui nous permet de suivre en permanence les trois grands marchés dans lesquels nous investissons : les obligations d’État (government bonds), les obligations d’entreprises (corporate bonds) et les actions (equity market).
Cet outil nous permet de repérer les opportunités d’investissement actuelles, tout en évaluant les principaux risques associés à chaque classe d’actifs : risque de crédit, de duration, et de change.

Notre stratégie obligataire

Nous avons observé une forte hausse des taux en 2022 et 2023, de l’ordre de 3 et 4 %. Depuis deux ans, les investisseurs obligataires récupèrent progressivement les pertes subies lors du « bear market » obligataire, qui avait atteint près de -20 %. Toutefois, il faudra probablement encore un à deux ans pour retrouver un rendement nominal pleinement positif.

Notre stratégie obligataire s’articule autour de quatre axes :

  • Réduction de la duration du portefeuille, afin de limiter la sensibilité aux hausses de taux.
  • Renforcement de l’exposition aux obligations indexées sur l’inflation (linkers), pour mieux protéger le capital en période de tensions inflationnistes.
  • Diminution de l’exposition aux obligations d’entreprises, qui représentent actuellement 40 % du portefeuille, dans une optique de gestion prudente du risque de crédit.
  • Réduction de l’exposition au dollar, afin de limiter l’impact des fluctuations de change sur la performance globale.

La stratégie actions

Sur les marchés actions, la prime de risque se calcule en comparant

  • le taux sans risque global (moyenne des taux à 10 ans en Allemagne et aux États-Unis, soit environ 3,5 %)
  • avec les earnings yields des indices et de notre portefeuille

Le S&P 500 affiche un earnings yield de 4,67 %, ce qui correspond à une prime de risque modeste. Les sociétés technologiques américaines (les « Magnificent Seven ») sont quant à elles chères, avec un ratio de 28 à 30 et un earnings yield de 3,64 %.

En revanche, le S&P 500 equal weight offre un earnings yield de 5,75 %.

Le S&P 500 Equal Weight Index (est une version alternative de l’indice S&P 500 classique. Alors que le S&P 500 traditionnel est pondéré par la capitalisation boursière (les plus grandes entreprises comme Apple ou Microsoft ont plus d’influence sur la performance de l’indice), le S&P 500 Equal Weight attribue le même poids à chacune des 500 entreprises de l’indice, soit 0,2 % chacune lors de chaque rééquilibrage trimestriel

Le MSCI World hors États-Unis atteint 6,6 %, ce qui représente une prime de risque intéressante.

A titre de comparaison, notre portefeuille présente un free cash flow yield entre 7,5 % et 8,5 % pour cette année et les deux suivantes, ce qui constitue une prime de risque attractive.

Nous avions anticipé une revalorisation des « Magnificent Seven », qui ont connu une forte baisse, suivie d’un rebond, mais ces titres restent chers.

La volatilité fait partie intégrante des marchés financiers et nous l’avons encore constaté cette année : après une chute de 19 % du S&P 500, l’indice est revenu à son niveau de début d’année. Pour un investisseur peu attentif aux actualités, l’année semble avoir été calme, malgré les nombreuses tensions géopolitiques.

Cette vidéo vous présente un résumé des trois moteurs que nous activons en permanence pour générer du rendement pour le patrimoine de nos clients, en tenant compte des valorisations actuelles sur les marchés financiers.

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