Cette conférence généraliste se tient chaque année aux Etats-Unis et permet de prendre le pouls de la situation économique américaine, mais pas seulement.
Retour sur cette conférence financière en quelques questions-réponses.
Pourquoi as-tu participé à cette conférence ?
Nous participons à ce type d’évènements pour trois raisons principales :
- approfondir davantage notre connaissance des entreprises que nous avons dans nos portefeuilles en échangeant avec le management,
- récolter de nouvelles idées d’investissement dans le cadre de notre processus « idea generation »,
- nous informer sur le climat général des affaires dans différents secteurs d’activité.
Peux-tu nous dire comment CapitalatWork utilise les services de Raymond James ?
Nous faisons appel à Raymond James pour leurs travaux de recherche. Cela nous permet de comparer nos analyses. Bien que les recherches de CapitalatWork soient réalisées de façon indépendante et en interne, un prestataire externe de qualité peut également apporter un regard différent et ajouter en outre des inputs pertinents à nos analyses. Cette façon de procéder renforce ainsi la robustesse de notre processus de due diligence. Raymond James organise par ailleurs de multiples conférences pour ses clients dans lesquelles il est possible d’échanger avec les dirigeants d’entreprises cotées en bourse.
Qu’as-tu as fait lors de cette conférence et qu’en retires-tu ?
Le format de cette conférence est très soutenu et m’a permis de rencontrer une quarantaine d’entreprises, qui opèrent dans des secteurs bien différents, et cela en seulement deux jours et demi. J’ai ainsi pu m’entretenir avec le management d’entreprises déjà présentes dans nos portefeuilles, d’entreprises que nous suivons mais dans lesquelles nous ne sommes pas investis pour le moment, mais aussi d’entreprises que j’ai eu l’occasion de découvrir.
De manière générale, j’ai quitté cette conférence avec le sentiment que les entreprises américaines sont bien mieux protégées contre les risques liés au prix de l’énergie que leurs consœurs européennes. D’autre part, certaines ont bénéficié de l’affaiblissement du dollar par rapport à l’euro, pour les plus exportatrices d’entre elles.
Actuellement, les entreprises américaines sont optimistes. Leurs carnets de commande restent bien remplis et leur volonté d’investir pour l’avenir est toujours d’actualité.
Aussi, la guerre des talents ne fait plus autant rage et l’inflation américaine semble avoir atteint son pic.
Peux-tu nous faire part d’une anecdote ou d’un élément qui t’a particulièrement marqué ?
Le dynamisme américain et l’intensité du rythme des entrevues avec les entreprises reste très surprenant !
De façon plus concrète, l’entreprise américaine d’équipements ferroviaires Westinghouse Air Brake Technologies Corporation (WABTEC) a retenu mon attention.
Cette société est particulièrement profitable pour le secteur et ce, de manière soutenable. Elle devrait profiter des importants plans d’investissement étatiques pour lutter contre le réchauffement climatique et peut difficilement être disruptée par les nouvelles technologies.
Ce type d’entreprise pourrait potentiellement trouver sa place dans nos portefeuilles, pour autant qu’une analyse approfondie confirme ce premier sentiment et que la valorisation de l’action soit intéressante.
Un article par Thomas Valici